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LIVE-REPORT : BIG BEFORE CIRCASISMIC, LA RODIA, BESANCON (25), VENDREDI 3 AVRIL 2015

Alors que le programme complet du festival Circasismic des 8 et 9 mai est tombé, la Big Before arrivée un mois au préalable aura permis de ronger notre frein face à l’attente (et celle-ci est grande).

Les deux salles ont été investies entre 21h et 2h. Pour commencer, dans une grande salle réaménagée en scène de théâtre, la Compagnie du Cétacé a mis en place son spectacle Kroutoï. Elles sont trois sur scène – enmitouflées de chapkas, de manteaux de fourrure -, exploitant un comique corporel (pyramides humaines, trapèze) et un comique “de clichés”. Accent, déguisement, expression, tout y passe avant un final décoiffant et déjanté qui les emporte de part et d’autre de la scène.

Au club, c’est Bob Log III, un one-man-band à tout faire qui enchaine. Homme ou machine, la première vue peut surprendre : assis, une guitare entre les bras, une pédale de grosse caisse au pied gauche et une autre pédale au pied droit actionnant une cymbale. As de la coordination, du slide et du picking, il sillonne le monde depuis 1996. Sa tenue fait penser à Cascadeur : une combinaison scintillante, un casque de moto alimenté d’un combiné de téléphone en guise de micro qui crée des effets sur sa voix en l’enfermant. Tout est vintage, sa voix étouffée avec un fort accent fait pencher vers un power rock country.

C’est le moment de redescendre dans la grande salle où les deux comiques de Plouf et Replouf entrent en scène sur une chanson ringarde pour un numéro de danse synchronisée. Un comique de situation (nudité, geste qui n’aboutissent pas) qui s’appuie sur les ressorts du muet. Si le but est de faire réagir la salle, il est atteint ; les rires fusent. La danse synchronisée concerne un jeu de cache-cache (sous) vestimentaire entre les deux qui permet un comique de contraste (l’un est survolté, l’autre nonchalant) et les mènera tout droit dans une piscine minuscule (sur fond de Sia remixée).

Pour finir la soirée, retour au club où Moshé Galactik déploie une techno efficace dont l’un des passages les plus forts restera le mix Star Wars (moment où il revêt un masque de Dark Vador). Public réceptif et enthousiaste au point de chercher à monter sur scène.

De cette pré-soirée, on retiendra l’aspect hétéroclite et les passages conclusifs de chaque participant, tous ayant terminé sur des vibrations électroniques. La suite au mois de mai…

 

-Clémence Mesnier

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