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DECOUVERTE : SAME-O

Qui ? Formé sous l’impulsion de Manu Samoqueira suite à une première expérience solo, Same-O tire ses influences de la scène de Seattle des 90’s, mais en l’emmenant vers des sonorités plus progressives et expérimentales, voie dans laquelle les longues heures à écouter Radiohead n’y sont pas pour rien.

front smallQuoi ?The Ladder est le second EP de SAME-O. Oscillant entre rock prog et post rock, on découvre des longs morceaux, à l’ambiance sombre et torturée, qui demandent beaucoup d’attention. The Ladder n’est pas le genre de disque qu’on met dans la voiture en allant faire les courses. Les fans de Tool ou de Deftones ne seront pas perdus ainsi que les amateurs d’indus.

Quand ?The Ladder est disponible depuis fin octobre. Le groupe se produira la 29 novembre à Paris avant d’autres dates à venir.

Où ? Lebandcamp du groupe où vous pouvez écouter et vous procurer The Ladder ainsi que qu’une adresse mail pour toute info complémentaire : sameomusic@gmail.com .

3 questions à Manu Samoqueira de Same-O :

Avant SAME-O, tu menais un projet en solo. D’où t’es venu le besoin de finalement monter un groupe?

En réalité, SAME-O n’est pas mon premier groupe, ayany chanté dans deux groupes dans la région de Tours auparavant. Arrivé sur Paris, j’ai créé le projet SAME-O en solitaire en 2007, soutenu par Florent Bony de Kalima Productions. J’ai pu jouer une quarantaine de dates sur des petites scènes entre 2007 et 2010. C’est à cette épqoue qu’Hélène, la chanteuse, m’a rejoint sur quelques concerts. Donc l’envie de re-monter un groupe ne m’avait quitté que pour quelques années seulement. Nous avons eu l’envie de rapidement remonter un groupe pour donner plus d’ampleur à cette musique en y apportant une énergie collective.

Le son de SAME-O n’est pas des plus abordables à la première écoute, il faut véritablement se plonger dedans pour l’apprécier. Comment vous y prenez-vous en live pour capter l’attention du public qui viendrait vous voir pour la première fois?
Je pense que notre univers est à la croisée de chemins musicaux très différents, bien qu’essentiellement rock. Mais c’est le cas de nombreux groupes. Notre difficulté en concert est de rentre ça intelligible, sensible sans que les morceaux perdent leur unité. Une des solutions sur scène est de s’entrainer mutuellement dans une bonne énergie, positive, malgré le côté quelque peu dépressif de la plupart des morceaux. Et puis nous nous servons aujourd’ui de transistions, qui sont aussi présentes sur le EP The Ladder et qui participent à créer une ambiance.

Vous puisez vos influences dans la scène rock indie US et anglaise des 90’s. Continuez-vous à suivre ces groupes et que pensez-vous de leur évolution? Je pense à Pearl Jam, Radiohead, Deftones…
Nous essayons toujours de suivre ces groupes que noua avons adoré dans les 90’s. Hervé (guitariste) continue par exemple de se rendre à un concert de Chokebore au moins une fois par mois (rires).
Certains de ces groupes n’ont jamais cessé de creurser plus loin, plus fort dans leur matière. Et c’est ce que j’aime chez Deftones, Tool ou Nine Inch Nails qui sont les rares groupes dont je n’ai jamais été vraiment déçu. Ce qui est à mon avis pas le cas de Radiohead dont le dernier grand album remonte à Amnesiac. De façon générale, je me suis senti personnellement frustré par le rock des années 2000. Le revival des sixties qui a fini par contaminer nombre de ces groupes ne m’intéresse pas. Mais il y a tout de même eu de très bonnes surprises comme l’émergence de QOTSA et le split de At The Drive-In qui a engendré les deux très bons groupes que sont The Mars Volta et Sparta. Dans SAME-O, on aime tous le gros son, mais pas seulement. Il faut qu’on sente quelque chose de puissant et d’émouvant monter, monter… comme lorsqu’on arrive au climax d’un bon film. On attend donc le prochain album de Tool avec impatience!!!

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